Les 24h vus par la police

Sur le site, on a souvent croisé les forces de l’ordre, et on a voulu savoir ce que eux pensaient de l’événement.

On a donc été rencontrer le responsable du dispositif policier afin de lui poser quelques questions, pour un peu découvrir comment eux voyent l’événement.

Dans un premier temps, tous les policiers s’accordent sur le fait qu’il s’agit d’un chouette événement festif et bon enfant.

Pour eux, le deux principaux point d’attention sont le monde et la possibilité de venue de personnes extérieures.

En effet, la forte concentration de monde forme une foule, souvent sans mauvaise intention mais qui peut rapidement être amenée dans un mouvement de foule non contrôlé. Il suffit par exemple que quelques personnes commencent à crier pour créer un effet de panique et un mouvement de foule non contrôlé.

De plus, même s’il s’agit d’une privatisation de l’espace public, le parc n’est pas totalement fermé, ce qui fait que tout un chacun peut se rendre sur le site. On a donc un mélange de participants et de badauds. C’est donc là une des plus grosses missions de la police, car ces badauds ne sont pas toujours tous pavés de bonnes intentions. La police a donc pour mission d’éviter que des personnes extérieures viennent sur le site avec de l’alcool ou avec des produits psychotropes.

Pendant l’événement, la police travaille de concert avec l’organisation. Elle est en contact permanent avec l’équipe orga et avec l’équipe de sécurité bénévole. D’ailleurs, la grande majorité des interventions de la police se font sur la demande de la sécurité bénévole.

La police souligne le fait que c’est très agréable de travailler avec les 24 heures, car malgré le fait qu’il s’agisse d’une équipe entièrement bénévole, ils "n’ont pas l’impression de travailler avec des amateurs". La police nous glissera discrètement que cet événement est même mieux géré que certains événements organisés par des équipes professionnelles...

Et si cela se passe aussi bien, la police nous le confirme, c’est grâce à la bonne collaboration. La police et l’orga ont en effet décidé de travailler ensemble en partenaires plutôt que de travailler chacun de leur côté. Cela implique que la police n’impose pas "bêtement" des mesures mais que les mesures sont réfléchies ensemble pour être cohérentes, tant pour la police qui reste garante de la légalité que pour l’orga qui veut le meilleur pour son événement.

Cette collaboration se marque, outre le contact permanent pendent l’évent, par des réunions en amont et un debriefing par après, afin de tirer des leçons après chaque édition et de s’améliorer d’année en année.

Et cette collaboration a aussi une très bonne conséquence : l’événement est très bien perçu par le voisinage, car vu que la police locale connait bien les lieux, elle sait quelles mesures doivent être prises pour que la cohabitation avec les voisins se passe au mieux. C’est par exemple ainsi qu’il a été décidé de couper la musique à partir d’une certaine heure

Et dans ce climat tendu de menace terroriste, la police tient aussi à souligner le fait qu’elle était présente à la réunion des sections (une réunion avant l’évent avec un chef de chaque section participante) pour sensibiliser les chefs et aussi en faire des partenaires. La police leur a en effet demandé de rester vigilants et de leur transmettre tout information qui semblerait importante.

Finalement, la police tient aussi à souligner que l’événement est bien perçu par les voisins (musique, ...) probablement grâce a cette collaboration.

On tient pour terminer cet article a remercier la police pour son superbe travail et leur bonne humeur, ainsi que les remercier d’avoir pris un peu de leur temps pour répondre à nos questions.

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