Quelques précisions sur la période "scouts d’Europe" de la troupe et de la meute de St Joseph Artisan :
Il ne me souvient pas qu’Henri Jullien et Gérard Magne aient quitté les SDF pour raisons politiques, je crois que c’était pour des raisons de pégagogie du scoutisme, le débat étant déjà vif en 62 au sein des SDF.
Quoiqu’il en soit, quelques précisions pour compléter la chronologie :
En 1962 le CT est Gérard Pincé.
A la rentrée 62 la troupe et la meute (groupe Lafayette) passent à la FSE? devenant la 5e Paris. La ronde de Jeannettes et la compagnie de Guides restent GDF (groupe Louise de Marillac).
De 62 à 67 les CT successifs sont Philippe GRAIN, François GRAIN et Jean-François MESLIER. La troupe fonctionne à 4 patrouilles.
En 1968 c’est sur injonction de l’archevêché (Mgr Veuillot) à la paroisse de ne plus accueillir en ses locaux d’unités scoutes autres que SdF qu’il est demandé à la troupe et à la meute de repasser aux scouts de France.
La meute s’incline mais la troupe scoute éclate en deux (par hostilité à la réforme "pionniers-rangers"). Pendant qu’est reprise la 179e Paris , la moitié de la troupe (notamment sous ma direction) tente de faire perdurer la 5e Paris FSE avec 2 à 3 patrouilles. Sans locaux et sans moyens, l’expérience n’ira pas au-delà de l’année 1968.
Le père (et non abbé) Hubert Dufresne de Virel essaiera d’exercer son ministère auprès des deux troupes séparées. La disparition de la 5e Paris règlera le problème.
Dernier détail : il ne me semble pas, mais je peux me tromper, que la 179e Paris "refondée ait été au départ "rangers" je crois qu’elle avait conservé la forme "unitaire".
... Je voulais apporter ces quelques précisions sur la période évidemment la plus importante de mon adolescence. J’ai bien sûr bien d’autres souvenirs mais nous n’en finirions pas. En tout cas ce fut aussi ma première expérience douloureuse de la vie sociale. J’ai vu l’intransigeance épiscopale (peut-être inquiète en ces années post-conciliaires de traquer tout germe supposé de "traditionnalisme") aboutir à la disparition de tout un groupe scout bien vivant où les choix pédagogiques et les appartenances associatives n’étaient jusque-là un problème pour personne.
J’espère vous avoir été utile.
Philippe PIERSON
Nogent sur Marne
Quelques précisions sur la période "scouts d’Europe" de la troupe et de la meute de St Joseph Artisan :
Il ne me souvient pas qu’Henri Jullien et Gérard Magne aient quitté les SDF pour raisons politiques, je crois que c’était pour des raisons de pégagogie du scoutisme, le débat étant déjà vif en 62 au sein des SDF.
Quoiqu’il en soit, quelques précisions pour compléter la chronologie :
En 1962 le CT est Gérard Pincé.
A la rentrée 62 la troupe et la meute (groupe Lafayette) passent à la FSE? devenant la 5e Paris. La ronde de Jeannettes et la compagnie de Guides restent GDF (groupe Louise de Marillac).
De 62 à 67 les CT successifs sont Philippe GRAIN, François GRAIN et Jean-François MESLIER. La troupe fonctionne à 4 patrouilles.
En 1968 c’est sur injonction de l’archevêché (Mgr Veuillot) à la paroisse de ne plus accueillir en ses locaux d’unités scoutes autres que SdF qu’il est demandé à la troupe et à la meute de repasser aux scouts de France.
La meute s’incline mais la troupe scoute éclate en deux (par hostilité à la réforme "pionniers-rangers"). Pendant qu’est reprise la 179e Paris , la moitié de la troupe (notamment sous ma direction) tente de faire perdurer la 5e Paris FSE avec 2 à 3 patrouilles. Sans locaux et sans moyens, l’expérience n’ira pas au-delà de l’année 1968.
Le père (et non abbé) Hubert Dufresne de Virel essaiera d’exercer son ministère auprès des deux troupes séparées. La disparition de la 5e Paris règlera le problème.
Dernier détail : il ne me semble pas, mais je peux me tromper, que la 179e Paris "refondée ait été au départ "rangers" je crois qu’elle avait conservé la forme "unitaire".
... Je voulais apporter ces quelques précisions sur la période évidemment la plus importante de mon adolescence. J’ai bien sûr bien d’autres souvenirs mais nous n’en finirions pas. En tout cas ce fut aussi ma première expérience douloureuse de la vie sociale. J’ai vu l’intransigeance épiscopale (peut-être inquiète en ces années post-conciliaires de traquer tout germe supposé de "traditionnalisme") aboutir à la disparition de tout un groupe scout bien vivant où les choix pédagogiques et les appartenances associatives n’étaient jusque-là un problème pour personne.
J’espère vous avoir été utile.
Philippe PIERSON
Nogent sur Marne