Je remarque une erreur dans votre texte.

Vous dites : « Le Père Sévin avait choisit les armes des Chevaliers hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem qui unissaient l’idée de service et de dévouement au souvenir du lieu même où est né le christianisme. L’insigne des chevaliers comprend, il est vrai, en plus de la croix potencée dite de Jérusalem, quatre petites croix à l’intérieur des bras et des potences. »

La croix scout est bien la croix (potencée ou croix de Jérusalem) des chevaliers du royaume de Jérusalem sans les croisettes. La croix était d’or (jaune) et le fond argent (blanc). Mais cela n’est pas la croix des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem qui est ce qui s’appellera cinq siècles plus tard la croix de Malte argent (blanche) sur fond de sable (noir).

Ce sont les chevaliers du Saint Sépulcre de Jérusalem, fondés par Godefroy de Bouillon lors de la première croisade, qui ont la garde des lieux saints, là même où est né le christianisme mais un millénaire plus tôt.

Il y a donc confusion de trois choses :
– les chevaliers du Saint-Sépulcre ;
– le royaume de Jérusalem ;
– les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

Très cordialement.
Alain.