L’interview de Philippe Da Costa

Commissaire général des Scouts de France 1995 - 2001

Grâce au commissaire régional de Bretagne, les scouts reporters bretons peuvent rencontrer le commissaire général des Scout de France, qui répond alors à leur interview. Les 1000 scouts bretons pourront la lire dans leur gazette, Le P’tit Breizh, le lendemain

Les reporters : - En quoi consiste la tâche de commissaire général

Philippe Da Costa : - Cela consiste à coordonner l’ensemble des équipes régionales, à animer l’équipe nationale et représenter le Scouts de France ..

R : - Que faites-vous pendant l’année

P : - Avec l’équipe nationale, nous sommes chargés d’apporter une orientation. Nous avons une large mission d communication

R : - Depuis combien de temps êtes-vous commissaire général

P : - Depuis 1995 et jusqu’en 2001

R : - Depuis quand préparez-vous le Jamboree

P : - Nous avons pris la décision de faire ce Jamboree au début de mon mandat. Cela fait un an que l’équipe nationale y travaille

R : - Comment avez-vous pris part à cette préparation

P : - Notre mission a consisté à mettre en place des moyens, un budget pour ce Jamboree. J’ai moi-même validé l’ensemble de animations qui vous sont proposées sur le Jamboree. Nous avons tenté de créer les conditions de la réussite de ce projet. Sur c Jamboree, je ne fais pas grand chose, ce qui me permet de parler avec les scouts, les médias, les responsables locaux ou le personnalités politiques

R : - Quel est votre rôle au niveau du mouvement scout mondial

P : - On s’intéresse à la question de la place du jeune dans la cité, dans l’église. L’appartenance au mouvement mondial nou impose de remplir trois devoirs : un devoir par rapport à soi, aux autres et à la dimension spirituelle. Les SDF les développen toutes trois. Ils ont une position internationale forte à travers les camps compagnons et quelques camps pionniers à l’étranger

R : - Comment êtes-vous devenu commissaire général

P : - J’ai été appelé par l’équipe nationale. Avant j’ai été Scout (depuis l’âge des louveteaux?) dans le Jura, puis chef d’unité ble pendant 4 ans, responsable régional de la branche et enfin j’ai intégré la formation dans l’équipe nationale avant de deveni commissaire général. J’ai fais également une thèse sur l’apport des SDF dans les Sciences de l’Education

R : - Avez-vous d’autres activités professionnelles

P : - Non, je suis à temps plein chez les SDF. J’étais professeur à l’Universit

R : - Comment vois-tu les scouts d’aujourd’hui

P : - Les Scouts d’aujourd’hui ne sont pas les scouts d’hier. Ils ont une capacité à parler des choses qui les touchent. Ils ont un grande maturité. Vous connaissez beaucoup de choses, mais vous avez des problèmes pour vous repérer

R : - Quel est le but d’un Jamboree

P : - Premièrement, c’est que chaque scout vive un temps de choix, deuxièmement, le Jamboree est l’occasion de vivre le cam scout et troisièmement c’est d’être fier d’être scout. Le Jamboree doit avoir une dimension de rassembleur du peuple scout

R : - Quels sont vos meilleurs souvenirs du Jamboree

P : - Les veillées inter-troupes, car la richesse naît des moments dans lesquels vous êtes acteurs. Mais, vous avez également de efforts à faire. Vous ne faites pas suffisamment attention à votre rythme personnel, à manger correctement. L’effort, c’est ç aussi le scoutisme. L’image du scout, c’est celle de quelqu’un qui a les deux pieds sur le sol et la tête dans les étoiles. Il a l capacité à partir dans un monde magique

R : - Qu’est-ce que vous souhaitez pour les scouts

P : - Qu’ils témoignent de ce qu’ils ont vécu aux autres. Ensemble on va plus loin que si on est seul. Choisir sa vie, c’est choisi la patrouille

R : - Quel style de musique aimez-vous

P : - J’aime beaucoup la musique latino-américaine. J’aime aussi la musique classique et j’essaie de m’intéresser à la musiqu que vous écoutez

R : - Quelles sont vos BD et livres favoris

P : - Tintin. J’ai d’ailleurs découvert que Tintin était scout. J’aime beaucoup Jules Verne ou des livres comme les cin compagnons, qui relatent l’esprit d’équipe

R : - Quel sont vos projets

P : - Projet d’être plus de scouts de France et qu’ils soient visibles et repérables et que l’on reconnaisse la force du premie mouvement de jeunes. Le scoutisme n’est pas une théorie, c’est d’abord les gestes simples d’un camp scout qui nous permetten de faire de grands rêves, qui nous permettent de prendre en compte des questions de la vie quotidienne d’aujourd’hui, qu touchent à la parole des jeunes.
Il y a trois difficultés dans notre mouvement et à l’extérieur : est-ce qu’on est capable de faire confiance aux scouts, est-ce qu’on est capable de leur donner des responsabilités et quelles responsabilités, et est-ce qu’on est capable d’accompagner, c’est-à-dire de ne pas faire à la place de mais d’accompagner. Pour Baden Powell, le chef ou la cheftaine est celui qui descend dans le monde des jeunes et est capable de les conduire dans l’autre monde, le monde des adultes. C’est ainsi que le scoutisme met entre les mains des jeunes leurs propres compétences.

R : - Avez-vous une dernière chose à nous dire

P : - J’aimerais que les scouts nous écrivent et nous disent en quoi le thème du Jamboree "Choisis ta vie" change la façon d dire la promesse. Quel serait le texte de promesse que vous proposeriez aux SDF après ce Jamboree parce que le texte de l promesse d’aujourd’hui devra retrouver un dynamisme nouveau intégrant ce que vous avez vécu autour de ce Jamboree.

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