24 décembre 2004, 10:11, Ecrit par François Clément
Je l’avoue, mon texte est un peu succinct pour exprimer clairement ce qui s’est passé il y a ... 40 ans. Je prépare d’ailleurs la mise en ligne prochaine d’une version enrichie et complétée qui apportera de plus amples explications.
Il y a trois questions à ne pas confondre sur notre situation en 1963/64/65, dont j’étais un acteur essentiel puisque CT :
Le passage des raiders aux pionniers. Effectivemment ce peut sembler difficile de devoir abandonner la "mythologie" raider alors que nous venions juste de l’atteindre. Je dirai dans la prochaine version à quelle "intégration" au mythe pionnier?/rangers nous avions pensé pour les raiders. Mais finalement nous étions enthousiasmés par la nouvelle formule et c’est en raiders que nous nous en sommes saisis : il ne nous semblait pas que les bases du scoutisme soient changées : système des patrouilles, progressions individuelle et collective, esprit missionnaire, techniques, etc.
La césure en deux tranches d’âge. D’abord rien ne nous obligeait à passer à la nouvelle formule. Ensuite nous avions observé depuis plusieurs années combien il était intéressant de proposer certaines activités adaptées à ces deux stades de préadolescents et d’adolescents. En 1958 notre camp du Vercors s’est poursuivi par la descente des gorges du Verdon par les aînés, et même certains témoignages et documents des années antérieures, y compris des années d’avant guerre, montrent que la formule a aussi été utilisée.
Ce qui était vraiment important pour nous et que nous vivions effectivemment c’était la présence d’une cinquantaine de scouts tous ages compris et d’une grosse équipe de chefs (7 à 8 !) capable de se partager des responsabilités spécifiques en deux unités distinctes (formellement ou non, quelle importance vraiment ?) tout en continuant de travailler ensemble : on y trouve tout l’intérêt de cette Unité que forme un Groupe et qui est reprise fortement aujourd’hui. Il n’y a césure entre scouts et pionniers dans un Groupe que si on le veux bien et que si on ne propose pas aussi des activités communes, comme avec les louveteaux? d’ailleurs ; et je suppose que bien des scouts unitaires ont dû mener quelques activités spécifiques aux groupes d’âges...
Quant aux raisons du départ des Chefs d’alors, ce n’était donc pas pour les deux questions précédantes, mais dans un contexte où ils devenaient tous moins disponibles, les mauvaises relations avec la Paroisse qui tentait de renforcer des activités en direction des jeunes en se servant des scouts comme encadreurs d’une formule patronage, ont déclenché l’évènement.
François Clément.
Je l’avoue, mon texte est un peu succinct pour exprimer clairement ce qui s’est passé il y a ... 40 ans. Je prépare d’ailleurs la mise en ligne prochaine d’une version enrichie et complétée qui apportera de plus amples explications.
Il y a trois questions à ne pas confondre sur notre situation en 1963/64/65, dont j’étais un acteur essentiel puisque CT :
Le passage des raiders aux pionniers. Effectivemment ce peut sembler difficile de devoir abandonner la "mythologie" raider alors que nous venions juste de l’atteindre. Je dirai dans la prochaine version à quelle "intégration" au mythe pionnier?/rangers nous avions pensé pour les raiders. Mais finalement nous étions enthousiasmés par la nouvelle formule et c’est en raiders que nous nous en sommes saisis : il ne nous semblait pas que les bases du scoutisme soient changées : système des patrouilles, progressions individuelle et collective, esprit missionnaire, techniques, etc.
La césure en deux tranches d’âge. D’abord rien ne nous obligeait à passer à la nouvelle formule. Ensuite nous avions observé depuis plusieurs années combien il était intéressant de proposer certaines activités adaptées à ces deux stades de préadolescents et d’adolescents. En 1958 notre camp du Vercors s’est poursuivi par la descente des gorges du Verdon par les aînés, et même certains témoignages et documents des années antérieures, y compris des années d’avant guerre, montrent que la formule a aussi été utilisée.
Ce qui était vraiment important pour nous et que nous vivions effectivemment c’était la présence d’une cinquantaine de scouts tous ages compris et d’une grosse équipe de chefs (7 à 8 !) capable de se partager des responsabilités spécifiques en deux unités distinctes (formellement ou non, quelle importance vraiment ?) tout en continuant de travailler ensemble : on y trouve tout l’intérêt de cette Unité que forme un Groupe et qui est reprise fortement aujourd’hui. Il n’y a césure entre scouts et pionniers dans un Groupe que si on le veux bien et que si on ne propose pas aussi des activités communes, comme avec les louveteaux? d’ailleurs ; et je suppose que bien des scouts unitaires ont dû mener quelques activités spécifiques aux groupes d’âges...
Quant aux raisons du départ des Chefs d’alors, ce n’était donc pas pour les deux questions précédantes, mais dans un contexte où ils devenaient tous moins disponibles, les mauvaises relations avec la Paroisse qui tentait de renforcer des activités en direction des jeunes en se servant des scouts comme encadreurs d’une formule patronage, ont déclenché l’évènement.
François Clément.