Les deux maisons

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Un jour, Jésus raconte cette drôle d’histoire à ses disciples…

« Tout homme qui entend mes paroles et les met en pratique ressemble à un homme qui a bâti ainsi sa maison : il a creusé le sol profondément et a posé les fondations de sa maison sur la roche. L’eau est montée, le torrent s’est jeté contre la maison, mais il n’a pas pu la détruire parce qu’elle était bien bâtie. Mais tout homme qui entend mes paroles et ne les met pas en pratique ressemble à un homme qui a bâti sa maison sur le sable, sans fondations. L’eau est montée, le torrent s’est jeté contre la maison, et aussitôt elle s’est effondrée. Sa destruction a été totale. »

Luc 6, 47-49

En racontant cette histoire, Jésus nous invite à rechercher ce qui est essentiel pour construire notre vie…

Construire sur du roc ou sur du toc ?

Pour nous parler de nos vies, Jésus utilise l’image des maisons. En apparence, elles sont peut-être semblables. Mais, en fait, l’une des deux est fragile. Dans nos vies, c’est un pareil : on est souvent tenté de construire nos vies sur des choses légères ou artificielles comme l’argent, le pouvoir, la mode ou la gloire. Toutes ces choses font envie car elles sont agréables. Mais elles sont aussi très fragiles : elles peuvent s’envoler, glisser entre nos doigts… comme le sable !

Le Vrai Bonheur, ça se creuse !

Jésus ne nous interdit pas de profiter des bons moments de la vie, mais il nous dit que le Bonheur véritable nécessite plus d’efforts. Il demande de creuser, de chercher ce qui donne du sens à la vie : partager, consoler, pardonner, aimer, prier, travailler à rendre le monde meilleur… Ce Bonheur-là est plus exigeant, mais Jésus nous dit qu’il est aussi beaucoup plus profond.

La Force de traverser les tempêtes…

En vivant comme Lui, Jésus nous propose de fonder notre Bonheur sur quelque chose de solide qui résiste aux tempêtes. Car sa présence nous accompagne jusque dans les épreuves. Cela ne veut pas dire que nous souffrirons jamais ou que nous n’aurons jamais de peine, mais que nous pourrons nous appuyer sur lui et recevoir sa force pour traverser les tempêtes de la vie.

PS

Source Filotéo, n°186, Bayard Jeunesse

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